Mieux connaître votre destination PVT : Argentine

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Mieux connaître votre destination PVT : Argentine

Mieux connaître votre destination PVT (programme/permis vacances travail), Working Holiday Visa, Programa Vacaciones y Trabajo à travers des histoires, infos utiles ou futiles, anecdotes…

épisode 1 : l’Argentine 🇦🇷

Carte d’identité

  • Superficie : env. 2,8 millions de kilomètres carré (4x la France), c’est le 8ème plus grand pays au monde. L’Argentine possède des frontières avec l’Uruguay, le Brésil, le Paraguay et la Bolivie au nord et avec le Chili à l’ouest.
  • Nombre d’habitants : environ 45 millions d’habitants, dont 15 millions dans l’agglomération de Buenos Aires.
  • Capitale : Buenos Aires.
  • Langues officielles : espagnol au niveau fédéral. Des dialectes amérindiens sont parlés dans certaines provinces du nord du pays (ex : le guarani près des frontières paraguayennes et boliviennes)
  • Monnaie : peso argentin (1 € = 70 ARS en avril 2020…attention, fortes fluctuations à cause de la grosse inflation en Argentine). Taux de conversion à jour ici.

La terre de l’argent ?

Le terme Argentina résonne facilement dans les bouches italiennes et françaises…Argentina, « la terre d’argent ». En Espagnol, l’argent se dit la plata. D’ailleurs, le rio de la plata est le fleuve ou estuaire qui longe Buenos Aires et sépare l’Argentine au sud et l’Uruguay au nord. Le nom d’Argentine référerait aux ornements en argent portées par les Amérindiens découverts par les navigateurs européens

Une Histoire qui laisse des séquelles

L’Argentine était autrefois peuplé par des tribus amérindiennes. Les conquêtes européennes du « nouveau monde » bouleversèrent la démographie argentine. Voici les dates et périodes clés de l’histoire du pays.

  • 1516 : découverte du Rio de la Plata par le navigateur espagnol Juan Díaz de Solís. Il sera tué (et probablement dévoré) par les membres d’une tribu amérindienne peu de temps après avoir posé le pied à terre. Les terres sont colonisées par les Espagnols pendant trois siècles.
Les indiens Charrúas obsertvent le débarquement des hommes de Juan Díaz de Solís.
  • 1810 : le 25 mai, les colons espagnols, se sentant de plus en plus argentins, font leur révolution. Création des Provinces-Unies du Río de la Plata et instauration de la Première Junte.
  • 1816 : L’indépendance est déclarée le 9 juillet, notamment sous l’impulsion du général José de San Martín, qui en héro aident également les indépendantistes chiliens à battre les royalistes espagnols sur la Cordillère des Andes.
José de San Martin
  • 1833 : Alors que se dessinent (à coup de guerres) les frontières entre l’Argentine et ses voisins du nord, la Grande-Bretagne envahi les îles Malouines, pourtant promises par l’Espagne à l’Argentine.
  • 1853 : La constitution est proclamée après la fin de la dictature de Juan Manuel de Rosas.
  • 1890 : La crise économique appauvrit les classes moyennes et façonne la lutte contre l’oligarchie. Le recours au vote est souhaité.
  • 1916 : Hipólito Yrigoyen est le premier président élu au suffrage secret et universel (masculin). Sous son mandat : abolition du travail des enfants, repos dominical pour les travailleurs, salaire minimal pour certaines professions.
  • 1946 : Juan Peron est élu Président dans un pays qui n’a pas participé à la Seconde Guerre Mondiale mais qui accueille de nombreux criminels nazis. Peron était un sympathisant de l’Axe Rome-Berlin. Le péronisme est fondé sur le partage des richesses, l’amélioration des services de santé et l’éducation gratuite. Sa gestion autoritaire en irrite plus d’un et l’Eglise se retourne contre Peron qui prône la laïcité et le droit des femmes.
Juan Peron et sa seconde épouse, Eva Duarte « Evita », restée très populaire en Argentine
  • 1955 : Peron est chassé du pouvoir par un coup d’état. L’Argentine entre dans une période d’instabilité à la fois économique et politique.
  • 1973 : retour d’exil de Peron qui reprend le pouvoir après des années de dictature. Le pays est ingouvernable car il y a une scission entre les péronistes de droite et de gauche (massacre de 13 militants à l’aéroport d’Ezeiza dès le retour de Peron)
  • 1974 : décès de Peron. Le pays est fracturé.
  • 1976 : Coup d’état orchestré par le Général Videla. La junte militaire garde la pouvoir jusqu’à 1983. On estime qu’il y a entre dix-mille et trente mille « disparus »
Général Videla
  • 1982 : Guerre des Malouines. Défaite contre le Royaume-Uni et 650 morts argentins.
  • 1989-1999 : décennie du Président Menem marqué par la libéralisation de l’économie.
  • 2001 : crise économique.
  • 2005 : le Président Nestor Kirchner renégocie la dette du pays, refuse le remboursement de trois quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure, taxe les importations et relance l’activité économique. Le pays se ré-endette sous la présidence de Mauricio Macri (2015-2019).
  • 2019 : élection du Président Alberto Fernandez, un sympathisant de la politique de Kirchner.
monument à Ushuaïa commémorant les morts de la Guerre des Malouines.

Les jours fériés : 1er janvier, 24 mars (coup d’état de Videla), Pâques, 2 avril (jour des Malouines), 1er mai (fête du travail), 25 mai (fête de la révolution), 20 juin (fête du drapeau), 9 juillet (fête de l’indépendance), 17 août (mort du Général José de San Martin, en exil à Boulogne-sur-mer), 12 octobre (découverte des Amériques), 8 décembre (Immaculée conception) et 25 décembre (Noël)

Le sport comme marqueur social

le football est une religion, le sport du peuple. L’Albiceleste (couleur bleu ciel) a remporté le mondial à deux reprises : en 1978 sous la dictature de Videla (pas un bon souvenir pour tous les habitants + de lourds soupçons de triche) et en 1986 avec Diego Maradona. 86 est une fierté nationale malgré l’acte -là encore- d’antijeu de Maradona en huitième de finale contre l’Angleterre (un but de la main surnommé depuis « la main de Dieu » dans le folklore footballistique).

Lionel Messi, actuellement considéré comme l’un des meilleurs joueurs de foot du monde, n’a pas une aussi belle cote de popularité que Maradona en Argentine car il n’a jamais joué au pays -il est formé au FC Barcelone- et il n’a jamais fait gagner de titres à l’Albiceleste.

Le football engendre des rivalités, notamment à Buenos Aires entre les clubs de River Plate (surnom : les millionnaires) et Boca Junior (quartier populaire de la Boca). Le rugby et le polo sont aussi appréciés mais plus élitiste.

La terre du tango

Inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, le tango est une danse née à la fin du XIXème siècle. Elle se danse à deux, en improvisation, cela signifie que c’est une personne (généralement l’homme) qui guide sa partenaire. Celle-ci se laisse aller dans la marche, sans chercher à deviner les pas. Le tango argentin se danse dans les milongas.

La succulente gastronomie argentine

les Argentins sont des viandards. L’asado, barbecue argentin, est très populaire. La parilla permet de goûter plein de morceaux différents de viandes (saucisse, entrecôte, faux-filet, etc.). Le vin argentin est très bon. Le maté est la boisson chaude la plus populaire du pays (une infusion à base d’herbes). Pour manger sur le pouce, il y a les empanadas, ces chaussons fourrés à la viande, au fromage ou aux légumes. Les douceurs sucrées appréciées sont le dulce de leche (confiture de lait) et les facturas (viennoiseries)

Plus d’informations ici.

Où manger des empanadas à Buenos Aires ?
©Les Géonautrices

L’icône Mafalda

Mafalda est une série de bande dessinée argentine de l’auteur Quino, publiée de 1964 à 1973. L’humour de la fillette Mafalda est extrêmement subtil. Ses amis, extrêmement caricaturaux, dépeignent la société argentine de l’époque : Manolito, le garçon capitaliste, ou encore Susanita, la fille se voulant indépendante, mais totalement soumise à son futur mari et à ses futurs enfants.

Bonus

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