Le PVT Australie bientôt jusqu’à 35 ans ?

PVT Australie 35 ans
AustralieUn commentaire sur Le PVT Australie bientôt jusqu’à 35 ans ?

Le PVT Australie bientôt jusqu’à 35 ans ?

C’est la folie sur les réseaux sociaux. Ils sont nombreux à annoncer que le PVT Australie serait désormais éligible jusqu’à 35 ans, au lieu de 30 ans actuellement. Une information à prendre avec des pincettes. C’est un texte de loi qui est venu mettre le feu aux poudres. L’amendement du 27 juin, relatif à la législation des migrations en Australie, annonce en effet ceci :

Changes to age limits for working holiday maker visas

1  Subclause 417.211(2) of Schedule 2

The applicant:
(a) holds a working holiday eligible passport of the kind, or of one of the kinds, specified in a legislative instrument made by the Minister for the purposes of this subclause; and
(b) is aged at least 18 and no more than:
(i) 35; or
(ii) if a younger age is specified in the instrument mentioned in paragraph (a) for the kind of passport the applicant holds—that younger age.

Cela laisse entrevoir un permis vacances travail jusqu’à 35 ans en Australie pour les pays signataires de l’accord, dont la France (et la Belgique). Cependant, on rappelle que le permis vacances travail est un accord bilatéral. Cela veut dire que si le Ministère des Affaires Etrangères Français ne souhaite pas accueillir les Australiens âgés de 31 à 35 ans, le texte initial reste en application. La balle est donc dans le camp français.

Pourquoi ça peut marcher ?

Parce que le nouveau chef de l’Etat Emmanuel Macron semble convaincu par les bienfaits des échanges internationaux.

Parce que ça ne changera pas grand chose en France. Les Australiens ne sont pas tellement attirés à l’idée de venir s’installer en France. En 2015, ils étaient seulement 294 à avoir opter pour le visa vacances travail. Changer la limite d’âge de 30 à 35 ans ne devrait pas avoir d’incidence dans notre pays.

A l’inverse, 23 375 Français avaient obtenu un visa vacances travail pour l’Australie en 2015. Le score grimperait facilement…mais jusqu’à combien ?

Pourquoi ça peut capoter ?

Parce que cela risque de doper encore plus l’afflux des Français en Australie avec le risque (faible) pour notre pays de perdre de la main d’oeuvre qualifiée. Pas tellement convaincant…


A ce jour, sur le site internet du Département d’immigration australien, il est rappelé qu’on peut faire une demande de PVT à partir de 18 ans et jusqu’à la veille de ses 31 ans. Voici les conditions actuelles pour postuler au PVT Australie.

5 thoughts on “Le travail au Black

  1. J’avais entendu dire qu’il n’y avait que l’employeur qui risquait quelque chose dans le cas d’une embauche non déclarée. On ne parle pas là de travailleur illégal, mais de quelqu’un en règle, qui a un visa permettant de travailler légalement (WHV) et qui se fait exploiter par un employeur non ?
    Il y a plein d’exemples de mec qui embauchent en disant qu’il y aura un contrat, on régularisera plus tard, toussa… et qui finalement payent en cash et ne déclarent rien du tout. Pour moi ils sont en tord mais j’aimerais bien avoir une source juridique pour valider cela.

    1. Bonjour Emile,

      Effectivement nous parlons ici de personnes qui ont un visa working holiday mais qui choisissent de travailler au black auprès d’un employeur peu scrupuleux. Comme écrit dans le texte, il y aura des sanctions pour l’employeur mais il peut aussi y en avoir pour le travailleur. La législation stipule « The department encourages visa holders to comply with their visa requirements. Action against those who seriously breach these requirements can lead to possible visa cancellation and removal from Australia. » Autrement dit il peut y avoir une annulation du visa et une expulsion d’Australie. En ce qui concerne l’employeur : « Individuals convicted of these offences face fines of up to $13 200 and two years imprisonment while companies face fines of up to $66 000 per illegal worker. » J’espère avoir répondu à votre question ! A bientôt !

      1. Bonjour Margot,
        Ok, j’avais vu les même informations mais il me semblait qu’ils parlaient d’un travailleur illégal, à savoir un clandestin ou tout du moins une personne porteuse d’un visa ne lui permettant pas de travailler.
        « Employing an illegal worker is a criminal offence » et de cela découle les sanctions citées.
        Je ne suis pas moi même dans cette situation mais j’ai une amie qui après avoir essayé en vain d’obtenir un contrat auprès de son employeur se l’est vue refuser et est aujourd’hui payée en cash en dehors de toute législation. Cela étant, elle a besoin de ce travail pour vivre et je me demandais quel moyen de pression elle pourrait avoir vis-à-vis de cette situation. Est-ce que la bonne foi d’une dénonciation la mettrais hors de toute sanction type expulsion ?
        Tu n’as peut-être pas la réponse et je devrais certainement aller voir un lawyer pour savoir ce qu’il en est exactement.
        Merci pour la réponse en tout cas.

        1. Bonjour Emile,

          Je pense en effet qu’il est plus prudent de parler à un avocat de cette situation. Je ne peux pas vous donner de conseils type juridique. Merci de votre compréhension. Bon courage pour la suite.

          1. Bonjour, je me suis expulsé d’Australie en 2012 avec un passage au centre de rétention de Sydney . J’ai été accusé d’avoir travailler au black alors que non , donc croyais moi il ne laisse rien passer. Sa fait 8 ans et je n’ose même pas demander un visa pour un pays ailleurs quand Europe.

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