L’assurance working holiday est-elle obligatoire ?
Elle est obligatoire pour les voyageurs français dans toutes les destinations working holiday, à l’exception de l’Australie et du Japon où elle est seulement « recommandée ».
On vous conseille tout de même de souscrire à un contrat d’assurance voyage. En Australie, le tarif pour une consultation chez un généraliste dépasse généralement les 60 dollars australiens (env. 40 €). Comptez environ 150 AU$ (100 €) pour une première consultation chez un spécialiste. Or, comme en France, avant de consulter un médecin spécialiste, il faut consulter le généraliste. Le coût d’une hospitalisation peut atteindre 3000 AU$ par jour (soit environ 2000 €). On estime à 12 000 € le coût d’une opération de l’appendicite et à 40 000 € le coût d’un rapatriement médicalisé vers la France.
Même son de cloche au Japon où les frais médicaux coûtent très chers. Selon le Ministère des Affaires Etrangères, comptez environ 5 000 yens pour un généraliste et 10 000 yens pour un spécialiste (respectivement 40 et 80 €).
Voilà pourquoi vous devez choisir une assurance voyage, tout en prenant soin de vérifier les plafonds de remboursements. Avec le Cap Working Holiday, l’assistance rapatriement, les frais médicaux et d’hospitalisation sont pris en charge à 100 %, en illimité et sans franchise.
Est-ce que l’assurance de la carte bancaire est suffisante pour partir en working holiday ?
Non. La plupart des destinations working holiday exigent une attestation d’assurance voyage sur la durée totale de votre séjour PVT. C’est notamment le cas au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Corée du Sud, à Taïwan, à Hong-Kong, en Argentine, au Chili, au Brésil, en Colombie et en Uruguay. Or, l’assurance d’une carte bancaire type premium ou gold n’est généralement valable que pour 3 mois, avec des plafonds de garanties plus légers (et pas toutes les garanties d’ailleurs !!).
En Amérique latine, la question de la maternité est prise très au sérieux. Les voyageuses se rendant en PVT Argentine, Brésil, Colombie ou encore Uruguay doivent obligatoirement présenter une attestation d’assurance pendant leur RDV au consulat avec la garantie « prise en charge des frais de maternité ». Avec le contrat Cap Working Holiday, 75 % des frais relatifs à la maternité sont pris en charge, dans la limite de 10 000 € (sauf au Canada).
Aussi, les frais médicaux ne sont pas pris en charge au premier euro avec l’assurance CB. Vous devrez d’abord envoyer vos factures à la sécurité sociale française puis ensuite, demander le remboursement à l’assureur de la carte bancaire. C’est forcément plus long qu’avec un contrat d’assurance privé.
Voici d’autres garanties du Cap Working Holiday : prise en charge pour la pratique de sports à risques (surf, plongée, etc.), frais dentaire d’urgence, responsabilité civile, retour anticipé en cas de décès d’un proche (grand-parents inclus), assurance bagages pendant le transport et toute la durée du séjour…
Peut-on voyager dans d’autres pays pendant son working holiday ?
Le permis vacances travail (ou working holiday) est un visa à entrées multiples. Vous pouvez donc entrer dans votre destination PVT autant de fois que vous le souhaitez, et ce tant que votre visa est valide. Rien ne vous empêche de rentrer en France temporairement ou de voyager partout dans le monde. Il n’est pas rare que les voyageurs en PVT Australie partent visiter l’Asie du Sud-Est. Les personnes qui ont un PVT Argentine ou Chili effectuent souvent des road-trips dans toute l’Amérique latine.
A la question : êtes-vous couvert par l’assurance Cap Working Holiday si vous voyagez dans un autre pays que votre destination PVT, la réponse est oui…pour une durée maximum de 3 mois. Les garanties s’appliquent en tant que touriste uniquement. Vous ne pourrez donc pas travailler hors de votre pays de PVT.
D’autres questions sur le Cap Working Holiday ? N’hésitez pas à consulter les FAQ ou obtenez des renseignements par téléphone au +33 1 74 85 50 50.