Le mot wwoofing vient de l’accronyme “WWOOF” qui signifie “World Wild Opportunity on Organics Farms”. Il représente un réseau de fermes biologiques présent dans le monde entier.
Le mouvement est né en 1971 en Angleterre. L’objectif premier était de permettre aux citadins de découvrir la campagne et de promouvoir l’agriculture biologique.
Le principe est simple : vous êtes logés et nourris gratuitement en échange de quelques heures de travail (entre 4 et 6h) par jour dans une ferme Bio.
Cette pratique est fondée sur l’échange et le partage. Elle permet de mettre en relation des fermes qui ont besoin de bras et veulent transmettre leur savoir faire et des individus voulant s’investir et partager une expérience unique avec les agriculteurs locaux.
Pour plus d’informations rendez-vous sur le site officiel du wwoof.
Qui peut faire du Wwoofing ?
Le wwoofing est accessible à toutes personnes désirant tenter l’expérience. L’âge limite dépend de chaque pays mais en général, il concerne les personnes âgées entre 18 et 80 ans en bonne santé.
Il n’y a aucune restrictions physiques ou culturelles tant que vous êtes volontaire vous serez toujours le bienvenu dans les fermes.
Autre point important : il n’y a pas besoin d’avoir de l’expérience dans les travaux agricoles pour participer. L’objectif n’est pas pour les fermes de trouver de la main d’œuvre gratuite mais bien de permettre la rencontre entre les hôtes et les woofers. L’idée est vraiment de partager un moment convivial et de transmettre le principe de l’agriculture biologique à ceux qui le désirent sans aucune contrepartie.
Quels types de travail ?
Le temps de travail sera en général entre 4 à 6 heures par jour en matinée. Ce qui vous laisse le temps de profiter des alentours pendant votre temps libre.
A Noter : Il faudra déterminer avec votre hôte en amont la charge de travail.
Le travail est très varié : on pourra vous demander de planter des graines, faire du compost, jardiner, planter des arbres, couper du bois ; semer, nourrir des animaux, faire du vin, du fromage, traire les animaux … Il dépendra aussi de la saison et de la région dans laquelle vous serez. Vous pouvez ainsi choisir votre ferme selon vos centres d’intérêts.
La durée de la mission dépend de vous et de votre hôte. Elle est à définir avec lui avant de commencer votre mission. La plupart du temps, elle dure entre 1 et deux semaines mais certaine peuvent durer plusieurs mois.
Le wwoofing peut-il être rémunéré ?
Le wwoofing exclu toute sorte de rémunération. Ce n’est pas un travail à proprement parler mais bien un modèle alternatif. Il ne faut donc pas compter sur cela pour gagner sa vie. Il est important d’avoir un peu d’argent de côté pour faire du wwoofing. Ainsi les frais de transport pour vous rendre dans la ferme ainsi que vos activités hors de votre temps de travail restent à votre charge.
Quel visa pour pratiquer le wwoofing ?
Cela dépend des pays mais la plupart du temps : aucun visa n’est demandé pour faire du wwoofing si ce n’est celui de touriste. En revanche, il est préférable de vérifier auprès de l’immigration du pays dans lequel vous vous rendez pour vous le faire confirmer.
En ce qui concerne les pays du PVT : avec votre visa WHV vous pouvez sans problèmes faire du wwoofing.
Les plus du Wwoofing ?
C’est une expérience unique et un moyen idéal de vous immerger dans la vie local du pays. Non seulement d’apprendre la langue du pays mais aussi de développer des compétences techniques, de faire des rencontres improbables (vos hôtes mais aussi les autres wwoofeurs venus du monde entier), découvrir les spécialités locales et de vivre au même rythme que les habitants locaux.
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Le Wwoofing dans les pays du WHV

J’avais entendu dire qu’il n’y avait que l’employeur qui risquait quelque chose dans le cas d’une embauche non déclarée. On ne parle pas là de travailleur illégal, mais de quelqu’un en règle, qui a un visa permettant de travailler légalement (WHV) et qui se fait exploiter par un employeur non ?
Il y a plein d’exemples de mec qui embauchent en disant qu’il y aura un contrat, on régularisera plus tard, toussa… et qui finalement payent en cash et ne déclarent rien du tout. Pour moi ils sont en tord mais j’aimerais bien avoir une source juridique pour valider cela.
Bonjour Emile,
Effectivement nous parlons ici de personnes qui ont un visa working holiday mais qui choisissent de travailler au black auprès d’un employeur peu scrupuleux. Comme écrit dans le texte, il y aura des sanctions pour l’employeur mais il peut aussi y en avoir pour le travailleur. La législation stipule « The department encourages visa holders to comply with their visa requirements. Action against those who seriously breach these requirements can lead to possible visa cancellation and removal from Australia. » Autrement dit il peut y avoir une annulation du visa et une expulsion d’Australie. En ce qui concerne l’employeur : « Individuals convicted of these offences face fines of up to $13 200 and two years imprisonment while companies face fines of up to $66 000 per illegal worker. » J’espère avoir répondu à votre question ! A bientôt !
Bonjour Margot,
Ok, j’avais vu les même informations mais il me semblait qu’ils parlaient d’un travailleur illégal, à savoir un clandestin ou tout du moins une personne porteuse d’un visa ne lui permettant pas de travailler.
« Employing an illegal worker is a criminal offence » et de cela découle les sanctions citées.
Je ne suis pas moi même dans cette situation mais j’ai une amie qui après avoir essayé en vain d’obtenir un contrat auprès de son employeur se l’est vue refuser et est aujourd’hui payée en cash en dehors de toute législation. Cela étant, elle a besoin de ce travail pour vivre et je me demandais quel moyen de pression elle pourrait avoir vis-à-vis de cette situation. Est-ce que la bonne foi d’une dénonciation la mettrais hors de toute sanction type expulsion ?
Tu n’as peut-être pas la réponse et je devrais certainement aller voir un lawyer pour savoir ce qu’il en est exactement.
Merci pour la réponse en tout cas.
Bonjour Emile,
Je pense en effet qu’il est plus prudent de parler à un avocat de cette situation. Je ne peux pas vous donner de conseils type juridique. Merci de votre compréhension. Bon courage pour la suite.
Bonjour, je me suis expulsé d’Australie en 2012 avec un passage au centre de rétention de Sydney . J’ai été accusé d’avoir travailler au black alors que non , donc croyais moi il ne laisse rien passer. Sa fait 8 ans et je n’ose même pas demander un visa pour un pays ailleurs quand Europe.