INTERVIEW : Sébastien raconte son PVT NZ

Nouvelle ZelandeLeave a Comment on INTERVIEW : Sébastien raconte son PVT NZ

INTERVIEW : Sébastien raconte son PVT NZ

Aujourd’hui, on rencontre Sébastien, 25 ans, passionné de voyage et de photographie. Cela fait quatre ans qu’il a quitté la France pour découvrir le monde. Alors qu’il s’apprête à partir prochainement en Australie avec un PVT, il nous raconte son expérience néo-zélandaise.

Pourquoi as-tu décidé de faire un PVT en Nouvelle-Zélande ?

Le programme vacances travail est une occasion en or d’être en immersion totale. C’est un peu comme si on obtenait temporairement une autre nationalité, une nouvelle citoyenneté. Le fait de travailler permet de mettre de l’argent de côté afin de visiter le pays par la suite. Pas besoin donc d’avoir de grosses économies même s’il est fortement recommandé d’avoir une somme de côté pour pouvoir subvenir à ses besoins en attendant de trouver un travail.

Le panorama depuis le Mont Maunganui

Quant au choix de la Nouvelle-Zélande, c’est apparu un peu comme une évidence. C’est un pays qui m’a toujours plus ou moins attiré, on voit souvent des photos magnifiques sur le net et ça influe beaucoup sur mes choix de destinations. Par ailleurs, un ami à moi avait un projet similaire au mien à ce moment-là, ce qui a apporté une motivation supplémentaire puisque nous sommes finalement partis ensemble. Ce que j’apprécie particulièrement avec la Nouvelle-Zélande, c’est la large palette de paysages que ce pays nous offre : mer, montagne, plage, volcans…presque tout y est et même parfois plusieurs de ces éléments sur le même plan, c’est bluffant !

Comment as-tu voyagé dans le pays ?

Avec mon ami, nous avons acheté un van qu’on a payé à 2 quelques semaines seulement après notre arrivé sur Auckland, ce qui nous a offert beaucoup de liberté pour explorer le pays par la suite. Nous sommes partis d’Auckland avec le van puis nous avons traversé l’île du nord pour rejoindre l’île du sud en ferry, ensuite nous avons traversé l’île du Sud par la cote Est. Nous avons revendu notre van à Christchurch pour acheter un 4×4 à la place. Ensuite nous avons continué de longer l’île du Sud par la cote Est avant de remonter par la cote ouest, puis finalement nous avons regagné l’île du nord jusqu’à Auckland.

Raconte-nous les meilleurs jobs et Helpx que tu as fait en Nouvelle-Zélande.

Mon meilleur job, je l’ai obtenu à Queenstown dans l’île du sud. J’étais laveur de voiture pour Thrifty, une société de location de voiture. Le job consistait à conduire des voitures et à les nettoyer, le tout dans une super ambiance, c’était cool !

Le meilleur HelpX que j’ai fait, c’était à Akaroa avec trois autres amis, chez un petit couple de retraités adorables, Lois et Beavan. Ils avaient construit une dépendance à 500 mètres de leur maison. C’est là que nous avons logé pendant une semaine. Nous nous sentions vraiment chez nous. En échange, il suffisait de les aider quelques heures par jour, à faire du jardinage principalement.

Lois nous cuisinait de bon petit plat copieux, un régal à chaque fois ! Ce qui m’a le plus touché avec eux c’est lorsqu’ils nous ont confié leur maison pour un week-end où ils devaient s’absenter. ils avaient porté une confiance absolue en nous. Mon seul regret aura probablement été de ne pas être rester plus longtemps avec eux.

Est-ce que tu as connu des expériences plus mitigées ?

Oui, nous en avons eu plusieurs en huit mois. Nous avons eu des galères avec notre van, ce dernier est tombé en panne en plein milieu de nulle part dans le Coromandel, la veille du jour de l’an ! Tous les garages étaient fermés et nous avons dû prendre notre mal en patience avant de finalement trouvé un garage ouvert qui nous annonce que notre moteur est foutu. Le coût de la réparation s’élevait alors à plus de 6000$, un énorme coup dur ! Finalement, nous avons opté pour un second avis en changeant de garage, et la stratégie s’est avéré payante puisque notre van fut réparé pour environ 400$, ouf ! La moral de cette mauvaise expérience aura été qu’il faut privilégier les petites enseignes et surtout ne pas hésiter à prendre plusieurs avis se rendant dans des garages différent.

Nous avons également eu une expérience mitigée avec un employeur dans un champs de kiwi. En règle générale, nos expériences dans les champs de kiwi n’auront pas été très bonnes mais le premier employeur ne nous avait pas fait de contrat de travail, voulait nous payer uniquement en chèque (tout en étant déclaré selon lui). Bref, nous avons préféré partir après quelques jours seulement sentant le coup foireux. Ironie du sort, le type s’est avéré honnête et nous a remis un chèque pour les quelques jours travaillés. Tout est bien qui fini bien.

Quelles sont les randonnées que tu as préféré ?

Indéniablement le Tongario Alpine Crossing : 19,4 kilomètres à couper le souffle ! La randonnée n’est pas si facile mais accessible à tout le monde pour peu que l’on s’arme de patience, de courage et de vêtements chauds aussi selon la saison. Une fois arrivé sur l’Emerald Lake, on a l’impression d’être sur une autre planète tant le décor est différent. La randonnée offre également de très beaux points de vue, je recommande vraiment de la faire.

J’ai également réalisé une des randonnées du Mont Taranaki, le Pouakai Circuit, plus difficile et sur deux jours cette fois-ci. Nous avions passé la nuit dans un refuge. C’était une bonne expérience à vivre, malheureusement pour moi je me suis blessé au genou lors de la première journée, rendant la marche très difficile. Un véritable calvaire ! Cependant, je me souviens des panoramas encore une fois exceptionnels que nous avons vu, de très beau paysages.

Le mont Tanaraki.

Quels sont les meilleurs spots pour faire du surf en Nouvelle-Zélande ?

Curio Bay. Ce n’est peut-être pas le meilleur en terme de qualité de vagues mais c’est le plus incroyable. Lors de mon passage, j’ai eu le bonheur de surfer avec des dauphins, une expérience inoubliable !

Cite 3 choses insolites que font les Néo-Zélandais.

  1. Ils font leurs courses pieds nus.
  2. Quand ils font la vaisselle, ils ne la rincent pas.
  3. Ils trempent leurs frites dans leur glace.

As-tu hâte d’être en Australie pour ton prochain PVT ?

Je n’ai qu’une hâte, me rendre à la grande barrière de corail ! J’espère pouvoir mettre suffisamment d’argent de côté pour pouvoir faire un road-trip avec un énorme 4×4 qui passe partout, le rêve australien quoi ! J’envisage également de refaire un tour en Nouvelle-Zélande en tant que touriste cette fois-ci, car je n’ai malheureusement pas eu le temps de tout voir lors de mon PVT, à mon plus grand regret.

Retrouvez les aventures de Sébastien sur son blog Sebinouzz et sur Instagram.

3 thoughts on “Le nombre de Français en PVT Nouvelle-Zélande explose

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *