Augmentation des taxes pour les backpackers : les fermiers australiens lancent une pétition

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Augmentation des taxes pour les backpackers : les fermiers australiens lancent une pétition

Le gouvernement australien a décidé courant 2015 de taxer les backpackers à 32.5% pour chaque dollar gagné. Un vent de revendication gronde cependant dans les fermes australiennes. Voici les points principaux à retenir.

Les fermes ont besoin des backpackers

Depuis des années, le permis vacances travail permet à des backpackers venus de France, d’Angleterre, d’Allemagne… de travailler dans des fermes pour gagner de l’argent rapidement, « facilement » et même de renouveler leur visa pendant un an supplémentaire.

Depuis la décision du gouvernement, les fermiers craignent que cette réforme ne plaise pas aux backpackers et qu’ils aillent voir ailleurs pour travailler et gagner de l’argent.

Le gouvernement australien a décidé depuis 2015 de revoir les taxes appliquées au tarif payé par les fermiers. La NFF (Fédération Nationale des Fermiers) conteste cette décision et demande au gouvernement de revoir leur position pour baisser la taxe à 19%.

Effectivement, le backpacker effectue un travail que la plupart des Australiens ne veulent pas faire et il contribue à environ 3.5 milliard de $ dans l’économie australienne. Pour plus de témoignages, rendez-vous sur l’article d’ABC.

Une enquête auprès des backpackers

Afin de connaître l’avis des backpackers, une enquête a été mise en place et vous pouvez répondre à des questions telles que « Iriez-vous travailler ailleurs si la taxe était mise en place ? » ou « Pensez-vous que les backpackers ne voudront plus travailler dans des fermes à cause de cette taxe ? ». Vous pouvez, vous aussi, la remplir ici.

Une pétition mise en place

Pour pallier à cette réforme, les voix s’élèvent et Australian Rural Citizens a lancé une pétition. L’association prend la défense des backpackers et demande au gouvernement de ne pas les taxer du tout… Si vous voulez signer cette pétition, c’est par ici.

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5 thoughts on “Le travail au Black

  1. J’avais entendu dire qu’il n’y avait que l’employeur qui risquait quelque chose dans le cas d’une embauche non déclarée. On ne parle pas là de travailleur illégal, mais de quelqu’un en règle, qui a un visa permettant de travailler légalement (WHV) et qui se fait exploiter par un employeur non ?
    Il y a plein d’exemples de mec qui embauchent en disant qu’il y aura un contrat, on régularisera plus tard, toussa… et qui finalement payent en cash et ne déclarent rien du tout. Pour moi ils sont en tord mais j’aimerais bien avoir une source juridique pour valider cela.

    1. Bonjour Emile,

      Effectivement nous parlons ici de personnes qui ont un visa working holiday mais qui choisissent de travailler au black auprès d’un employeur peu scrupuleux. Comme écrit dans le texte, il y aura des sanctions pour l’employeur mais il peut aussi y en avoir pour le travailleur. La législation stipule « The department encourages visa holders to comply with their visa requirements. Action against those who seriously breach these requirements can lead to possible visa cancellation and removal from Australia. » Autrement dit il peut y avoir une annulation du visa et une expulsion d’Australie. En ce qui concerne l’employeur : « Individuals convicted of these offences face fines of up to $13 200 and two years imprisonment while companies face fines of up to $66 000 per illegal worker. » J’espère avoir répondu à votre question ! A bientôt !

      1. Bonjour Margot,
        Ok, j’avais vu les même informations mais il me semblait qu’ils parlaient d’un travailleur illégal, à savoir un clandestin ou tout du moins une personne porteuse d’un visa ne lui permettant pas de travailler.
        « Employing an illegal worker is a criminal offence » et de cela découle les sanctions citées.
        Je ne suis pas moi même dans cette situation mais j’ai une amie qui après avoir essayé en vain d’obtenir un contrat auprès de son employeur se l’est vue refuser et est aujourd’hui payée en cash en dehors de toute législation. Cela étant, elle a besoin de ce travail pour vivre et je me demandais quel moyen de pression elle pourrait avoir vis-à-vis de cette situation. Est-ce que la bonne foi d’une dénonciation la mettrais hors de toute sanction type expulsion ?
        Tu n’as peut-être pas la réponse et je devrais certainement aller voir un lawyer pour savoir ce qu’il en est exactement.
        Merci pour la réponse en tout cas.

        1. Bonjour Emile,

          Je pense en effet qu’il est plus prudent de parler à un avocat de cette situation. Je ne peux pas vous donner de conseils type juridique. Merci de votre compréhension. Bon courage pour la suite.

          1. Bonjour, je me suis expulsé d’Australie en 2012 avec un passage au centre de rétention de Sydney . J’ai été accusé d’avoir travailler au black alors que non , donc croyais moi il ne laisse rien passer. Sa fait 8 ans et je n’ose même pas demander un visa pour un pays ailleurs quand Europe.

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