Mieux connaître votre destination PVT : Uruguay

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Mieux connaître votre destination PVT : Uruguay

Mieux connaître votre destination PVT (programme/permis vacances travail), Working Holiday Visa, Programa Vacaciones y Trabajo à travers des histoires, infos utiles ou futiles, anecdotes…

épisode 2 : l’Uruguay 🇺🇾

Carte d’identité

  • Superficie : 176 220 km². L’Uruguay possède des frontières communes avec l’Argentine (frontière naturelle du fleuve Uruguay qui se jette dans le Rio de la Plata) et avec le Brésil.
  • Nombre d’habitants : 3,4 millions d’habitants
  • Capitale : Montevideo (1,3 million d’habitants)
  • Langue officielle : espagnol
  • Monnaie : peso uruguayen (1 € = 47 UYU en avril 2020). Taux de conversion à jour ici.

Le pays des escargots ?

Les colons, historiens et poètes se sont penchés sur ce nom d’Uruguay. Plusieurs hypothèses sur l’étymologie :

  • Le fleuve ou la rivière des escargots (uruguá signifiant escargot en espagnol)
  • Le fleuve ou la rivière en forme d’escargot.
  • Le rivière du pays de l’urú (urú, petit oiseau vivant sur les rives du fleuve)
  • compagnon du fleuve des perroquets (gua-á signifierait perroquet)

Choisissez la vôtre !

L’histoire uruguayenne

Avant les conquêtes européennes, l’Uruguay est peuplé par les tribus amérindiennes Guaranis et Charrúas.

Les dates qui ont fait l’Uruguay moderne :

  • 1516 : les colons européens découvrent les futures terres de l’Uruguay en remontant le Rio de la Plata et le fleuve Uruguay. Le pays semble aux premiers abords pauvres en ressources naturelles.
  • 1680 : Les Portugais fondent Colonia del Sacramento, en face de Buenos Aires. Plus tard, la ville est réclamée par les colons espagnols.
  • 1726 : la ville fortifiée de Montevideo est créée plus à l’est pour concurrencer les Portugais.
PVT en Uruguay
Le phare de Colonia del Sacramento
  • 1811-1817 : Un an après le soulèvement des Argentins pour leur indépendance vis-à-vis du Royaume d’Espagne, José Artigas mène les Uruguayens vers la Révolution. Il gagne des batailles contre les armées royalistes en encerclant à plusieurs reprises la ville de Montevideo.
  • 1820 : Trahi, Artigas finit par s’exiler au Paraguay et les terres uruguayennes sont intégrés dans le Brésil sous domination portugaise (jusqu’en 1822).
Artigas.
  • 1825 : L’Uruguay déclare son indépendance vis-à-vis du Brésil et annonce vouloir rejoindre la fédération argentine. Guerre entre l’Argentine et le Brésil.
  • 1828 : Traité de Montevideo signé le 27 août entre le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay reconnaissant l’indépendance de l’Uruguay.
  • 1830 : la première constitution est signée le 18 juillet.
  • 1839-1851 : guerre civile entre deux militaires ayant exercé le rôle de président de l’Uruguay, Fructuoso Rivera et Oribe.
  • 1865-1870 : la triple alliance Argentine-Uruguay-Brésil défait les armées paraguayennes et règle des litiges territoriaux.
  • 1903-1920 : le président réformateur José Batlle y Ordóñez industrialise le pays et sépare l’Eglise de l’Etat.
  • 1929 : avec la crise économique mondiale, le pays entre dans une période d’instabilité politique et économique.
  • 1952-1967 : le pouvoir exécutif est dirigé par un collège de neuf personnes.
  • 1968 : influencés par le mai 68 parisien, les guerilleros Tupamaros (de gauche) s’organisent pour lutter contre la politique autoritaire du Président Pacheco, qui n’hésite pas à réprimer l’opposition (torture & escadrons de la mort)
  • 1973 : coup d’état du 27 juin par l’armée. Bordaberry, ancien collaborateur de Pacheco, qui avait remporté des élections deux ans auparavant, conserve le pouvoir jusqu’en 1976 tout en étant téléguidé par l’armée. L’économie est fortement libéralisée par le régime militaire.
le drapeau Tupamaros
  • 1980 : l’armée organise un référendum auprès de la population qui implore un retour de la démocratie.
  • 1985 : l’armée accepte le retour de la démocratie, libère les prisonniers politiques mais garde un œil sur le déroulement des élections jusque dans les années 2000.
  • 1991 : création du Mercosur, communauté économique entre plusieurs pays d’Amérique du Sud, dont le Brésil et l’Argentine.
  • 2010-2015 : Guérillero des Tupamaros dans les années 60/70, otage torturé à l’époque, puis grand artisan du retour à la démocratie, Jose « Pepe » Mujica est élu Président de la République. Il refuse les avantages octroyés par sa fonction, dénonce la logique capitalistique, de consommation, légalise le cannabis, le mariage homosexuel et prône une vision plus écologiste. L’Uruguay est aussi le seul pays d’Amérique du Sud permettant l’avortement sur demande.
Pepe Mujica

Le film à voir : Compañeros (2019), qui raconte le basculement de l’Uruguay en dictature en 1973 et les douze années d’emprisonnement de trois opposants politiques, dont Pepe Mujica.

L’énigme Carlos Gardel

Il est le roi du tango. Son oeuvre et sa voix sont d’ailleurs classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Carlos Gardel est considéré comme la figure la plus importante du tango et est un des symboles de l’Argentine. Or, Carlos Gardel n’est pas vraiment argentin, enfin si, de cœur et d’adoption, car il a vécu à Buenos Aires avec sa mère dès l’âge de deux ans.

Il y a des controverses sur son lieu de naissance. Deux théories se font face sur fond de fierté patriotique  :

  • la thèse uruguayenne : naissance à Tacuarembó en Uruguay entre 1883 et 1884 d’un adultère. L’enfant aurait été confié à Berthe Gardes, une jeune française. Celle-ci aurait falsifié des documents par la suite pour lui permettre d’hériter à la mort de son fils adoptif. La demande de naturalisation argentine qu’a déposé Carlos Gardel en 1920 le dit né à Tacuarembó en 1887.
  • la thèse française : naissance à Toulouse en 1890 (au nom de Charles Gardes). Le choix de la nationalité uruguayenne par Gardel aurait eu pour but de ne pas être mobilisable par l’armée. Gardel était surnommé El Francesito dans son quartier de Buenos Aires et aurait effectué des visites familiales dans la région toulousaine et dans le Tarn durant son enfance.

Bref, si vous êtes en PVT Uruguay, ne dites pas que Carlos Gardel était français, vous risquez de ne pas vous faire des amis.

Le sport en Uruguay

Sans surprise, le football est le sport le plus populaire en Uruguay. L’équipe nationale, la Celeste, est l’une des plus redoutables. Elle a remporté la première coupe du monde de l’histoire, sur ses terres, en 1930. Pour la petite histoire, c’est le français Jules Rimet, alors président de la FIFA, qui créé cette compétition. Si plusieurs pays se porte candidat à l’organisation de ce bel événement sportif, seul l’Uruguay est prêt à payer le voyage et l’hôtel aux équipes participantes et à pouvoir garantir la construction d’un nouveau stade : le Centenario, 60 000 places (Il accueille encore aujourd’hui les matchs de la Celeste à domicile).

Les équipes européennes hésitent à participer à la compétition à cause de la crise économique mondiale de 1929. Motivés par Jules Rimet, les joueurs français, belges, yougoslaves et roumains embarquent sur des ferrys pour une traversée d’environ deux semaines. Les joueurs européens arrivent lessivés, mal préparés et ne rivalisent pas avec les équipes sud-américaines. L’Uruguay terrasse toutes les équipes sur son passage et bat le rival argentin 4-2 en finale dans son stade flambant neuf. Le capitaine Nasazzi est le premier joueur à brandir la coupe du monde.

Pour sa seconde participation à une coupe du monde de football, l’Uruguay remporte un nouveau titre de champion. C’était en 1950 au Brésil. La Celeste remporte la finale par deux buts à un contre la Seleçao au Maracana, le stade mythique de Rio de Janeiro.

Sur le continent sud-américain, la Celeste est recordman du nombre de victoires en Copa America avec 15 titres.

Aujourd’hui, les grands joueurs de foot uruguayen se nomment Edinson Cavani (PSG), Luis Suarez (FC Barcelona) ou encore Diego Godin (Atletico Madrid), le meilleur ami d’Antoine Griezmann. Notre champion du monde, grand amateur de maté, est un français qui vit à l’uruguayenne !

A moindre mesure, le rugby est apprécié aussi par les Uruguayens.

La cuisine uruguayenne

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