Une ode à Osaka par Horizons du Japon

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Une ode à Osaka par Horizons du Japon

Angelo, 31 ans et ancien PVTiste, est aujourd’hui photographe et amoureux du Japon. Il organise depuis quelques temps des photowalks à Osaka au sein du projet Japon Safari initié par David Michaud en 2009. Le but est de proposer des balades originales et photogéniques pour visiter Osaka autrement. Il a également travaillé dans le tourisme au Japon entre 2009 et 2013 et il tient le blog Horizons du Japon depuis pas mal d’années, où beaucoup d’articles ont un son de cloche très différent de ce que l’on entend souvent sur le Japon.

Pourquoi as-tu choisi le Japon ?

Je vis donc actuellement au Japon, plus précisément à Osaka dans la région du Kansai où se trouvent les villes de Kyoto et Nara pour ne citer qu’elles. Le Japon c’est un rêve de gosse. Il y a 10 ans, je suis arrivé ici pour la première fois en tant que touriste et ça a été un choc ! J’ai tout de suite senti qu’un jour, j’aimerais bien y vivre. Tout est si différent. Quand on va au Canada, aux USA ou en Australie, même si c’est loin et différent, on reste sur des pays qui ont une base culturelle occidentale, européenne quoi. Au Japon, cette base n’existe pas. Les repères changent beaucoup, surtout dans le rapport social. C’est extrêmement intéressant.

Peux-tu nous parler d’Osaka ?

Déjà, en chiffres, Osaka c’est la troisième ville du pays, mais tous les Japonais vous diront que c’est la deuxième parce qu’elle en a véritablement l’aura. C’est le second pôle économique du pays et une ville très importante dans l’histoire du Japon, en plus d’être une des plus vieilles.

visiter osaka et ses petites ruelles typiques

Osaka, c’est un peu spécial. Il y règne un état d’esprit plus décontracté et moins carré que dans le reste du Japon. On ressent l’Asie. C’est d’ailleurs une des villes les plus appréciées des touristes asiatiques au Japon. Moi je m’y sens vraiment bien, car elle a ce côté latin qui me parle. Ça reste le Japon mais avec cette touche de folie qui lui donne plus de cœur. La nourriture n’est pas en reste. C’est un des berceaux de la gastronomie japonaise où on trouve de tout. C’est souvent très généreux, abordable et excellent !

Je suis à Osaka car mon épouse japonaise est originaire d’Osaka. Au départ, mon pied-à-terre était plutôt à Tokyo. Aujourd’hui, je ne regrette pas.

Quels sont les aspects de la vie quotidienne que tu aimes à Osaka ?

La ville est immense mais c’est surtout un grand village avec quelques quartiers hyper animés. Il y règne vraiment diverses ambiances si bien qu’on en a pour tous les goûts, du plus chic au plus populaire.

J’aime le côté calme et reposant qui se dégage des métropoles nippones. On pense toujours que c’est la frénésie quand on regarde des reportages sur le pays mais en réalité, ces villes sont assez zen (pour reprendre l’expression) quand on ne va pas se plonger dans les ruelles plantées de néons et d’écrans géants, qui ne sont pas si nombreuses que ça d’ailleurs.

Il y a beaucoup de maisons individuelles, de commerces de proximité, de petits vieux qui arrosent leurs plantes devant leurs entrées et en profitent pour saluer les voisins en parlant de la floraison des cerisiers qui arrive bientôt. C’est très agréable et reposant. On peut passer de ça à Dotonbori, le quartier le plus fou du Japon. On se croirait dans un parc d’attractions ! Des restos partout, des devantures délirantes, c’est dingue !

Mais la plus grande force d’Osaka, ce sont ses habitants, chaleureux, qui ont vraiment le contact facile et où l’humour est souvent présent, sans forcément avoir bu quelques bières avant, ce qui est plus compliqué (mais pas impossible) ailleurs.

Quelle autre ville conseillerais-tu ?

Il y en a trop ! Ça dépend aussi du type d’ambiance que l’on désire. Si on veut fuir les zones touristiques, si on préfère la mer, la montagne, les grandes villes, la campagne, etc… j’aurais tendance à conseiller d’aller voir aussi dans des zones moins connues où on ne vous attend pas.

Quels conseils donnerais-tu aux futurs voyageurs qui veulent explorer visiter Osaka ?

Ne vous fiez pas trop à tout ce qui se dit ou est marqué sur Osaka, ville souvent réduite à : industrielle, sans patrimoine, sous Tokyo, etc. Tout ceci est peu justifié et ne fait que montrer une méconnaissance du sujet. Osaka est une ville unique, spéciale. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les Japonais eux-mêmes. Rien que pour cette originalité, tous les voyageurs devraient y passer. Donc, venez, laissez vous porter, allez fouiner, vous perdre et explorez la ville. Il faut lui consacrer du temps, comme on le consacre à Tokyo. La ville est trop grande pour y rester qu’une journée. Et si vous désirez visiter Osaka en profondeur et découvrir ses secrets dans une ambiance décontractée, je ne peux que vous inviter à faire un Osaka Safari avec moi. 🙂

rue a osaka la nuit

6 thoughts on “PVT Taïwan : installez-vous sereinement grâce à l’AFTJ

  1. Bonjour, merci beaucoup pour ce retour d’expérience, c’est vraiment top et ça donne tellement envie de partir au Japon. merci beaucoup !

  2. Bonjour
    J aimerais partir à Taïwan début 2020 février ou mars pour y trouvé un emploi et bien sûr un endroit où être hébergé mais voilà sur votre blog le pvt s adresse à un âge maximum de 30 ans et j en ai 42 ! Quel est votre aide ou vos conseils pour quelqun comme moi ?
    Merci beaucoup à vous ou à ceux qui souhaitent me tendre la main.
    J espère à bientôt stephane.

  3. Bonjour,

    Je m’inquiète au sujet du quota de 500 places
    C’est 500 places par an ? Ou a l’issue des 500 places il n’y aura plus de PVT pour Taiwan ?

    Je souhaiterais partir en PVT pour Taiwan en 2020, ce serait dommage pour moi que le quota soit atteint d’ici là..

    1. Bonjour. C’est 500 places par an. Remis à zéro chaque premier janvier. La durée du visa est de 12 mois.

  4. Cool ! Merci pour l’interview ainsi que les réponses permettant de se faire une petite idée du PVT la bas 🙂

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